Le ministère de la Santé de la Bande de Gaza a annoncé vendredi que les hôpitaux avaient commencé à perdre leurs capacités cliniques et pharmaceutiques, soulignant que le carburant ne durera que quelques heures et alertant contre l’aggravation de la situation, en raison des intenses bombardements israéliens.

Le porte-parole du ministère de la Santé de la Bande de Gaza, Ashraf Al-Qudra, a déclaré dans un communiqué : « Les équipes de santé travaillent depuis 7 jours et n’ont pas quitté leurs sites malgré les tirs ciblés et les victimes qui tombent parmi leurs rangs ».

Il a ajouté : « Les hôpitaux ont commencé à perdre leurs capacités cliniques, et pharmaceutiques. Quasiment plus de carburant et le pire reste à venir ».

Al-Qudra a poursuivi : « Nous appelons toutes les parties à accélérer l’introduction des fournitures médicales dans les hôpitaux avant qu’il ne soit trop tard ».

Il a conclu sa déclaration en disant : « Nous avons la responsabilité morale et humanitaire de soigner les blessés et les malades en toutes circonstances ».

Depuis samedi, Israël a annoncé le renforcement du siège sur la bande de Gaza, coupant l’électricité et le carburant, et empêchant l’entrée de nourriture, et toute sorte d’aides, tandis que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé Israël , lundi, à respecter le droit international humanitaire et permettre à son organisation de répondre aux besoins de la bande de Gaza.​​​​​​​​

Samedi à l’aube, le mouvement de résistance islamique Hamas et d’autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », en réponse aux « attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est ».

De son côté, l’armée israélienne a lancé l’opération « Épées de fer » et continue de mener des raids intensifs sur de nombreuses zones de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d’un blocus israélien imposé depuis 2006.

 

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