Les accusations sont peu précises, aucun nom n’est donné ni aucun détail mais son auteur est tout de même un ambassadeur ce qui lui confère une certaine crédibilité. À suivre…


Mohamed-Nejib Hachana, qui estime que l’Algérie est forte et ne tombera pas, assure toutefois que si elle tombe la région tout entière sombrerait dans le chaos.

L’Algérie, cet havre de paix et de stabilité est la cible d’un complot! Cette grave révélation n’émane pas de nos politiques qui usent et abusent de la fameuse main étrangère, mais d’un diplomate étranger!
En effet, l’ancien ambassadeur de Tunisie aux États-Unis, puis en Algérie, Mohamed-Nejib Hachana, a révélé l’existence d’un complot visant à déstabiliser à terme l’Algérie et appelé les autres pays de la région à coopérer sur le plan militaire et sécuritaire avec l’Algérie afin de le déjouer. Interrogé par une chaîne de télévision tunisienne à propos de l’existence réelle ou supposée d’un complot contre l’Algérie et dont la Tunisie serait la porte d’entrée, Mohamed-Nejib Hachana considère que « même si sur le plan officiel nul ne peut dire cela, mais il y a une appréhension et une incertitude ».
Néanmoins, il insiste en disant que c’est une réalité qui n’est toutefois pas immédiate. «Il existe réellement un plan, mais qui n’est pas prévu pour tout de suite», rétorque-t-il. Cependant, il estime que « l’Algérie est forte et ne tombera pas dans ce piège; elle a ses hommes et ses forces intrinsèques et elle saura éviter ce piège ».

L’ancien ambassadeur prévient tout de même que s’il arrivait malheur à l’Algérie, « la région tout entière sombrerait dans le chaos ».

« L’Algérie est le pilier de la stabilité dans notre région», a-t-il dit, avant de plaider pour «une vraie et sincère coopération avec l’Algérie, spécialement dans le domaine sécuritaire et militaire, de la Tunisie, mais aussi du reste des pays maghrébins ». « C’est important et déterminant pour notre stabilité et notre devenir », a-t-il conclu.
Ce n’est pas la première fois que des diplomates étrangers avertissent l’Algérie contre un «complot» qui vise à la déstabiliser.
En 2014 déjà, le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, avait révélé l’existence d’un tel complot! En visite éclair en Tunisie, il avait soutenu que des « parties étrangères» veulent mettre l’Algérie à feu et à sang à travers la commercialisation d’un printemps algérien. Sans les nommer, le diplomate russe avait assuré que ces mêmes parties «ont ouvert plusieurs fronts près des frontières algériennes depuis la Libye, la Tunisie et le Mali ».
Le chef de la diplomatie russe avait dans ce sens dévoilé que l’Algérie est devenue la cible des instigateurs et autres fomentateurs qui insistent pour y écrire le dernier épisode d’un supposé printemps arabe. Le complot qui se trame contre notre pays se dessine donc de plus en plus. Mais au grand dam des ennemis de l’Algérie, les Algériens sont des frères qui ne se déchirent pas, et quand ils s’embrouillent, savent se dire pardon.
Les dures épreuves qu’ils ont traversées ensemble depuis des siècles en sont la meilleure preuve…

Hachana confie que l’audience a duré 3h30. « Ce que m’a dit Bouteflika »

L’ancien ambassadeur de Tunisie aux Etats-Unis puis en Algérie, Mohamed-Nejib Hachana, s’est pris au jeu des confidences à une chaîne tunisienne sur son passage en Algérie. Il raconte dans ce sens l’entretien qui l’a marqué, à savoir celui qu’il a eu avec le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika. Ainsi, il fait savoir que lors de la présentation de ses lettres de créances à Abdelaziz Bouteflika, contrairement à ses collègues, son audience a duré 3 heures et demie durant laquelle ils avaient fait le tour des questions régionales et internationales. Il a ajouté que le président Bouteflika l’interrogeait, mais l’écoutait plus qu’il ne parlait. Le diplomate a également évoqué une question que lui avait posée le président Bouteflika sur la vision des Américains et de Washington sur les présidents, notamment arabes. À ce propos, l’ex-diplomate dit avoir répondu que partant de son expérience des Américains, « Washington considère que tout président doit partir dès lors que sa mission est terminée ».


Walid AÏT SAÏD – L’Expression [Algérie]

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