Le sommet de Madrid aura permis de débloquer la situation entre la Turquie, la Suède et la Finlande. Les deux pays scandinaves vont finalement pouvoir intégrer l’organisation, revigorée par la menace russe depuis l’invasion en Ukraine. Vladimir Poutine affiche son hostilité à cet élargissement de l’Otan dont il fustige les ambitions « impérialistes » et « hégémoniques ».
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latribune.fr
30 Juin 2022, 8:09
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Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine. (Crédits : SPUTNIK)
Après de longues tractations entre Turcs, Suédois et Finlandais, le sommet de l’Otan à Madrid marque une étape clé dans l’élargissement de l’Alliance au Nord et à l’Est de l’Europe. La Turquie a finalement donné son accord à l’intégration de la Suède et de la Finlande à l’Otan, après avoir affiché pendant plusieurs semaines son veto à ce processus qui nécessite l’unanimité des 30 membres de l’organisation.

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Le président turc Recep Tayyip Erdoğan estime avoir reçu les garanties nécessaires de coopération de Helsinki et Stockholm dans sa lutte contre le groupe militant du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu’elle considère comme un groupe terroriste. La Turquie, par la voix de son président qui affichait son hostilité ouverte à cette adhésion, reprochait à la Suède et à la Finlande d’accueillir sur leur territoire des personnes liées au PKK. Ankara compte désormais réclamer à Helsinki et Stockholm l’extradition de 33 personnes qu’elle considère comme des « terroristes ».

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