Le 6 mars 2019, des chercheurs de l’ONG néerlandaise spécialisée en cybersécurité, GDI Foundation, ont révélé l’existence d’une base de données contenant plus de 364 millions de fichiers personnels appartenant à des citoyens chinois. Principalement récoltées dans les cybercafés du pays où il est nécessaire de déclarer son identité pour se connecter, les données compilent – sans distinction – des informations privées : numéro de comptes bancaires, conversations et identifiants sur les réseaux sociaux, positions GPS, etc. Cette révélation a souligné une nouvelle fois l’ampleur du système de surveillance chinois sur Internet, qui fait fi du respect des droits individuels et des libertés fondamentales des internautes. Et ce, alors même que le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des nations unies (ONU) a condamné fermement toute censure et surveillance étatique en ligne lors de son vote de la résolution non-contraignante1 établissant l’accès à Internet comme un droit fondamental en juillet 2016. Associé depuis son origine à des valeurs démocratiques dont il serait garant telles que les libertés d’expression, d’information ou encore de circulation, Internet a depuis peu perdu de sa superbe dans l’imaginaire collectif. La distorsion de son identité démocratique résulte d’une succession de révélations mondiales qui incrimine l’utilisation du réseau comme support et outil réguliers de systèmes de surveillance, et ce, au sein même des démocraties. La modification des représentations associées à Internet est centrale d’un point de vue géopolitique : le réseau et ses usages ne sont plus décrits ou même pensés uniquement en termes de démocratie ou de liberté. Internet est devenu dual, véritable Janus moderne : à la fois espace des libertés et de la censure, outil démocratique et autoritaire.

Source : Chappatte

L’hybridation de la réflexion géopolitique

Cette dualité d’Internet ne peut se comprendre qu’au regard de l’étude du paysage géopolitique et géostratégique contemporain aussi bien à l’échelle nationale que mondiale. Considéré comme un espace virtuel et intangible à part, Internet a longtemps été ignoré par les acteurs géopolitiques traditionnels que sont les États. La démocratisation d’Internet et son usage toujours croissant auprès du grand public ainsi que l’apparition de nouveaux acteurs de plus en plus puissants politiquement et économiquement comme les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) ont conduit les acteurs étatiques à investir Internet, devenant par la même un nouveau théâtre et enjeu géopolitique. Dès lors, les tensions et les affrontements géostratégiques qui rythment l’ordre diplomatique mondial se sont naturellement imprimés dans cet espace virtuel. Plus qu’un champ de bataille, Internet est devenu un outil – si ce n’est une arme – au service de systèmes de valeurs. Il est aussi et surtout aujourd’hui un enjeu politique et idéologique central : l’accès et l’utilisation d’Internet par les citoyens de chaque pays sont devenus des critères de mesure de la démocratisation d’un pays, des baromètres indispensables dans l’analyse géopolitique.

Le polymorphe Internet révolutionne alors la réflexion géopolitique. À la fois cadre d’analyse du géopolitologue, outil employé par les différents acteurs – y compris le chercheur -, et enjeu d’un contrôle politique, juridique et économique, le profil inédit et hybride d’Internet dynamite le champ traditionnel de réflexion sur l’opposition entre démocratie et dictature, déplaçant les frontières dans cet espace intangible. Véritable invitation à repenser la définition et le maintien des différents systèmes politiques que sont la démocratie et la dictature à l’ère du numérique.

Internet : la construction géopolitique d’un idéal démocratique

L’analyse des différentes interactions entre Internet et les systèmes politiques contemporains – dont les dictatures – ne peut se faire sans étudier la construction géopolitique de l’idéal démocratique associé à Internet. Ce réseau n’a jamais été un espace neutre, dénué de signification géopolitique. Caractérisé par son intangibilité et l’anonymat qu’il offre, les représentations sont le seul recours pour s’approprier et analyser ce territoire non cartographiable qu’est Internet.

Les fondements d’Internet ont été posés dans les années 1980 par l’administration américaine. Souhaitant élaboré en premier lieu un système militaire de communication protégé, les recherches aboutissent à la mise en place du réseau Arpanet qui repose sur l’interconnexion d’un ensemble d’ordinateurs. Ouvert au public, le réseau connaît un succès croissant et est rapidement investi de valeurs démocratiques aux États-Unis et dans le monde. La construction de cet imaginaire démocratique autour d’Internet n’est pas d’origine étatique mais culturelle. En effet, cet imaginaire s’est construit autour du mouvement littéraire et artistique cyberpunk. Né suite à la publication du roman de science-fiction Neuromancer de William Gibson en 1984, le mouvement se caractérise par le traitement systématique des thèmes de la dystopie et l’utilisation récurrente d’un système de dévalorisation de la réalité politique et sociale des individus. Le cyberespace, et par extension Internet entendu comme synonyme, incarne un refuge virtuel dans des sociétés surveillées et contraignantes juridiquement. Internet revêt alors une dimension politique : il incarne la liberté totale, aussi bien dans
les échanges, dans la circulation que dans l’expression du fait de l’absence des acteurs étatiques dans cet espace.

À ce mouvement artistique s’est ajoutée une dimension géopolitique centrale dans l’histoire d’Internet. Le 8 février 1996, John Perry Barlow, un des fondateurs de l’ONG de protection des libertés sur Internet Electronic Frontier Foundation (EFF), proclame la Déclaration d’indépendance du cyberespace à Davos en Suisse. Acte politique fort, J.P. Barlow affirme qu’Internet – « la civilisation de l’esprit » – possède sa propre souveraineté où les lois des gouvernements politiques ne s’appliquent pas. Renouveau du contrat social, Internet est alors considéré comme « un monde où n’importe qui, n’importe où, peut exprimer ses croyances, aussi singulières qu’elles soient, sans peur d’être réduit au silence ou à la conformité ». Internet incarne l’idéal démocratique absolu qui se construit en opposition au monde physique, aux systèmes politiques traditionnels jugés dépassés et dictatoriaux. Internet se veut démocratique, en se dissociant des démocraties traditionnelles existantes, opérant un déplacement axiologique dans le champ de la réflexion géopolitique.

Aujourd’hui, la démocratisation d’Internet avec plus de 4 milliards d’internautes en 20182 n’a pas entaché cet imaginaire. Elle l’a modifié et adapté au paysage géopolitique international : Internet est toujours considéré comme un espace démocratique mais il n’est plus opposé aux systèmes démocratiques contemporains. Il est dans leur prolongement. Cet idéal s’incarne notamment dans les réseaux sociaux. Espace d’échanges et de partage, les réseaux sociaux tels que Twitter ou Facebook sont devenus l’incarnation de cette identité démocratique, agoras modernes. À travers les usages et les fréquentations de ces réseaux, Internet apparaît comme un outil de promotion, de diffusion voire de construction de la démocratie. À titre d’exemple, le rôle d’Internet et des réseaux sociaux dans la structuration des printemps arabes à partir de décembre 2010 a été plus que déterminant : les manifestations s’y sont organisées, des nouvelles sources d’informations ont pu voir le jour et l’espace social a pu se recomposer par le biais d’Internet.

Outil démocratique des uns, arme dictatoriale des autres ?

Pensé comme le prolongement des systèmes politiques connus, la diffusion et l’utilisation d’Internet par une population et son gouvernement ne seraient donc que des critères supplémentaires, renseignant sur le respect des libertés et des droits individuels fondamentaux. Elles permettraient alors de distinguer assez aisément les régimes dits démocratiques de ceux dits dictatoriaux, ces derniers étant définis ici comme régimes politiques dans lesquels le pouvoir est détenu par une personne ou un groupe d’individus qui l’exercent sans contrôle, de manière autoritaire3. Le contrôle et les utilisations d’Internet par les gouvernements observés à l’échelle nationale font écho à une réalité politique régulièrement analysée. Pour les régimes dictatoriaux, Internet constitue une menace et un risque pour le maintien de l’ordre établi par les possibilités d’informations et d’échanges diverses qu’il propose. Internet peut alors être contrôlé, d’autant qu’Internet n’est pas uniquement virtuel. La localisation des câbles et des serveurs qui conservent les données des citoyens constitue une partie du territoire physique et géographique d’Internet. Les gouvernements ont le contrôle sur ces équipements physiques présents sur leurs territoires. Internet peut être aussi détourné à des fins de surveillance des internautes.

Source : Freedom on the net – Freedom House

Dans le cas de la Chine, les autorités politiques et militaires ont souhaité développer leurs propres outils stratégiques pour ne pas dépendre technologiquement d’autres pays comme les États-Unis. Comme le rappelle la chercheuse Frédérick Douzet, la stratégie chinoise soumet Internet sur le plan national « à la censure et à la propagande avec des pratiques éprouvées d’oppression politique (intimidation, collaboration forcée, délation, surveillance, répression) pour museler l’opposition collective et contrôler le contenu »4. Percevant Internet comme un champ de menaces et de risques, la puissance chinoise souhaite exercer un contrôle sur « la fabrication d’Internet »5, c’est-à-dire de maîtriser les éléments qui constituent Internet afin de s’assurer de la sécurité de l’État. La surveillance et la collecte des données des citoyens chinois se font donc au détriment du respect des libertés fondamentales.

Concernant la Russie, une même transposition du système politique s’observe. À ce titre, Kevin Limonier rappelle que « la position russe constitue surtout une tentative de transposer dans l’univers du cyberespace une partie de l’arsenal rhétorique qui accompagne l’action politique du Kremlin »6. Dans cette perspective, les autorités russes ont voté un ensemble de mesure en juillet 2017 afin de mieux contrôler l’accès à Internet et de mettre fin à l’anonymat des internautes. L’utilisation de VPN (réseaux virtuels privés) permettant d’avoir accès à des sites bloqués sera aussi interdite par la loi. L’utilisation des messageries Telegram, Viber ou WhatsApp devra se faire en renseignant au préalable un numéro de téléphone pour identifier l’internaute. De ce fait, Internet semble être le miroir des systèmes politiques et renseigne sur le respect des principales libertés individuelles.

Cependant, l’intangibilité d’Internet, l’anonymisation qu’il offre ainsi que sa mue constante en font un objet géopolitique inédit qui brouille les définitions établies de démocratie et de dictature. L’utilisation de ce réseau se diversifie et se multiplie alors même que demeure une absence de régulation juridique d’Internet à l’échelle mondiale. Le réseau peut être à la fois employé comme outil de diffusion de valeurs démocratiques et comme arme de surveillance, au sein même des démocraties. L’affaire Snowden illustre la complexité qu’introduit l’utilisation d’Internet par les acteurs étatiques et fragilise la distinction entre les différents systèmes politiques.

En juin 2013, Edward Snowden, alors analyste à l’agence américaine NSA (National Security Agency) révèle l’existence d’un programme de surveillance massif et publie dans The Guardian, avec l’aide des journalistes Laura Poitras et Glenn Grennwald, des documents prouvant l’implication des autorités américaines dans ce programme. L’analyste y révèle l’existence de plusieurs programmes (PRISM, XKeyscore) de surveillance de masse des appels téléphoniques et des échanges en ligne mis en place par la NSA pour collecter des données sur les citoyens américains mais aussi sur trente-cinq dirigeants étrangers comme Angela Merkel, François Hollande ou José Luis Rodríguez Zapatero. Les États-Unis qui se sont toujours portés garants de la défense de la démocratie dans le monde utilisaient donc Internet à des fins non-démocratiques.

Source : Chaire Castex de cyberstratégie

Cette révélation a conduit à une prise de conscience internationale sur les menaces qu’Internet présente lors d’une utilisation du réseau à des fins criminels. L’idéal démocratique associé à Internet persiste bien qu’écorné mais se double d’un « blues du Net7 ». Le philosophe Bernard Stiegler affirme que ces révélations ont constitué un événement marquant qui a conduit à parler « d’un avant et d’un après Snowden » : l’affaire « a porté un coup à l’imaginaire du cyberespace comme espace démocratique et pacifié ». L’affaire Snowden a invité à prendre du recul vis-à-vis d’un outil et espace devenu indispensable aux individus pour mieux comprendre la restructuration géopolitique qu’elle impose.

Internet(s) : nouvelle(s) dictature(s) ?

Si les divers usages d’Internet par les acteurs étatiques ont souligné la frontière poreuse qui distingue démocratie et dictature, l’analyse menée ouvre sur un autre champ de réflexion géopolitique sur les liens entre Internet et la notion de dictature. En effet, dans son sillage, Internet a fait émerger de nouveaux acteurs. Aux acteurs traditionnels de la géopolitique que sont les États et les organisations internationales, se sont ajoutées deux nouvelles catégories8 : les acteurs mutants (ONG, entreprises, médias) qui ont bénéficié d’Internet pour se développer et être des acteurs plus influents, et les acteurs émergents que sont les entreprises du numérique (GAFA) et l’internaute dont l’existence est directement dépendante d’Internet.

La multiplication et la diversification des acteurs de l’Internet ont conduit à des tensions et des confrontations en raison d’intérêts différents voire opposés. Pour réaliser leurs objectifs politiques, économiques ou culturels, les acteurs amorcent une territorialisation d’Internet. Il ne s’agit pas de faire territoire au sens politique mais au sens éthologique, c’est-à-dire de délimiter une zone que se réserve un groupe d’individus et dont l’accès est interdit à leurs congénères par la création de limites qui ne sont ni reconnues ni acceptées par ses derniers. Sur ce territoire s’applique alors des règles d’un individu ou d’un groupe d’individus, sans qu’elles ne respectent forcément les libertés et droits fondamentaux. L’exemple de l’entreprise du numérique Facebook est sur ce point éclairant. Elle a défini un territoire à part entière au sein d’Internet. Elle a développé une puissance économique, politique et géopolitique en dessinant un espace clairement délimités par le choix de sa propre régulation juridique – en appliquant l’extra-territorialité du droit américain – et les conditions générales d’utilisation qu’elles imposent aux internautes. Au sein de cet espace, les administrateurs de Facebook appliquent leurs règles au détriment parfois des libertés fondamentales comme en témoigne le scandale de la fuite de données Facebook-Cambridge Analytica en 2016. Les données personnelles de plus de 87 millions d’internautes ont été recueillies afin d’influencer les intentions de vote lors des élections anglaises et américaines. Le contrôle du réseau social et ses dérives ont montré la possibilité de penser les liens entre Internet et la notion de dictature, qui ne s’applique plus seulement aux acteurs étatiques.

La balkanisation d’Internet à toutes les échelles, y compris celle de l’internaute, a divisé ce réseau en une multiplicité de territoires sur lesquels s’appliquent un ordre et des règles qui ne sont pas contraints de répondre à des exigences démocratiques. Puisque Internet peut dès lors se conjuguer au pluriel, la notion de dictature est alors investie d’une dimension non plus seulement politique mais aussi culturelle et sociale, protéiforme selon les échelles d’analyses et les acteurs en jeu. La particularité d’Internet et des changements qu’il a induits dans la définition et le maintien des systèmes politiques invite à repenser la démarche géopolitique à l’œuvre dans son étude. Les notions traditionnelles de démocratie et de dictature – qui ont jusque là structuré le champ de la réflexion géopolitique – ne doivent pas être omises mais redéfinies et adaptées à l’espace et l’outil protéiforme qu’est Internet. Une nécessité méthodologique pour garantir la pertinence de l’analyse géopolitique à l’ère du numérique.

[1] https://www.infopresse.com/article/2016/7/5/l-onu-declare-l-accessibilite-a-internet-comme-droit-fondamental

[2] https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-internet/

[3] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/dictature/25352

[4] DOUZET, F., 2013, « Cyberstratégie: le match Chine – Etats-Unis », Diploweb, 12/09/13

[5] PINARD, M., 2013, « Rapport Mandiant    : entre la Chine et les Etats-Unis, la cyber-guerre froide a commencé », L’Obs

[6] LIMONIER, K., 2014, « La Russie dans le cyberespace    : représentations et enjeux », in DOUZET F. (sous la dir.), Enjeux géopolitiques du cyberspace, Hérodote, n°152-153, p. 140‐160.

[7] LACROIX, D., 2013, « Le blues du Net par Bernard Stiegler », Loi des réseaux, Le Monde, 19/06/18

[8] BOYER, B., 2014, Cybertactique: conduire la guerre numérique, Paris, Nuvis, 278 p.

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