Le Maroc et le Nigeria ont été ajoutés à la liste des pays à haut risque de dopage par l’Unité d’intégrité de l’athlétisme. À quelques mois des Jeux olympiques de Tokyo, ces deux pays doivent soumettre leurs athlètes à un contrôle rigoureux.

L’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a classé jeudi 5 mars le Maroc et le Nigeria parmi les pays à haut risque de dopage. L’annonce publiée sur le site officiel de l’organisation intervient à moins de cinq mois des Jeux olympiques de Tokyo qui débuteront le 22 juillet.

Ainsi, le royaume chérifien et le Nigeria rejoignent en catégorie A, conformément aux 15 règles antidopage de l’AIU, Bahreïn, la Biélorussie, l’Éthiopie, le Kenya et l’Ukraine.

Des cas de dopage au Maroc

Au Maroc, six cas d’athlètes utilisant des produits interdits ont été enregistrés au cours de ces dernières années.
En effet, l’Agence mondiale antidopage (AMA) avait signifié dans un rapport en 2015 que cinq sportifs marocains, sur 83 à l’échelle mondiale, avaient été testés positifs. En janvier 2020, l’AIU a suspendu le marathonien Al Mahjoub Dazza pour avoir utilisé des substances prohibées.

L’Unité d’intégrité de l’athlétisme impose à tous les pays classés en catégorie A des obligations plus strictes en matière de lutte antidopage. Ainsi, ils sont tenus de soumettre leurs athlètes sélectionnés pour les Jeux olympiques de 2020 à au moins trois tests antidopage inopinés hors compétition dans les 10 mois qui précèdent les jeux.

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